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Histoire-géographie

Ce que disent les programmes d'Histoire...

Sont recensés ci-dessous, quelques extraits des programmes d’Histoire de Collège et de Lycée Général et Technologique.

Autant de situations propices pour aborder les sciences à travers un enseignement de l’Histoire… ou réciproquement !

En sixième : "La Grèce des savants"

LA GRECE DES SAVANTS

Connaissances

Les savants grecs déchiffrent le monde en s’appuyant sur la raison

 

 

 

 

Démarches

Un exemple au choix :

  • Hippocrate de Cos (vers 460 - vers 370  av. J.-C.), le père de la médecine.
  • Aristote (384 - 322 av. J.-C.), philosophe et naturaliste, le père de la biologie.
  • Archimède de Syracuse (287 - 212 av. J.-C.), mathématicien et physicien.
  • Eratosthène de Cyrène (276 - 194  av. J.-C.), mathématicien et géographe.

Capacités

Raconter quelques aspects de la vie et de l’œuvre du savant étudié

En cinquième : "Vers la modernité" fin XVe-XVIIe siècle (Partie IV)

LES BOULEVERSEMENTS CULTURELS ET INTELLECTUELS (XVe – XVIIe siècle)

Connaissances

La révolution de la pensée scientifique aux XVIe et XVIIe siècles introduit une nouvelle conception du monde.

Démarches

L’étude est conduite à partir des aspects de la vie et de l’œuvre d’un savant du XVIe siècle ou du XVIIe siècle.

Capacités

Raconter un épisode significatif des progrès ou débats scientifiques des XVIe et XVIIe siècles (Copernic ou Galilée…) et expliquer sa nouveauté

Dans la fiche ressource éduscol :

Un savant du XVI siècle ou du XVIIe siècle : tout en centrant le récit sur un ou deux savants, on veillera à marquer la nouveauté du système de pensée en vigueur, en s’appuyant sur des photos d’instruments anciens et des schémas qui aideront les élèves à se faire une première représentation des débuts de l’esprit scientifique, l’essentiel étant de comprendre que cette recherche qui pose des questions de nature rationnelle (observer, expérimenter) pour connaître le monde qui nous entoure heurte les convictions fondées sur la religion (définition du monde par l’autorité de la Tradition).

En troisième : "Un siècle de transformations scientifiques et technologiques"

Thème introductif
Un siècle de transformations scientifiques et technologiques

(environ 5 % du temps consacré à l’histoire)

Connaissances

Des évolutions scientifiques et technologiques majeures depuis 1914.

Démarches

L’étude est conduite à partir de l’exemple de la médecine pour faire apparaître l’accélération des transformations scientifiques et technologiques.

Capacités

Décrire l’évolution d’un aspect de la médecine et expliquer son impact sur les sociétés

En seconde : "L’essor d’un nouvel esprit scientifique et technique"

Thème 4 : Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l’époque moderne (10-11h)

Question au choix :
             L’essor d’un nouvel esprit scientifique et technique
(XVIe-XVIIIe siècle)

SUPPORTS D’ÉTUDE

Étudier un savant du XVIou du XVIIsiècle et son œuvre
La possibilité de choix est vaste pour illustrer le nouvel esprit scientifique du XVIe siècle, par exemple l’astronomie avec Copernic, la médecine (Vésale pour l’anatomie ou A. Paré pour la chirurgie). Tout en centrant le récit sur un ou deux savants, on veillera à marquer la nouveauté du système de pensée en vigueur, en s’appuyant sur des photos d’instruments anciens et des schémas qui aideront les élèves à se faire une représentation des débuts de l’esprit scientifique, l’essentiel étant de comprendre que cette recherche qui pose des questions de nature rationnelle (observer, expérimenter) pour connaître le monde qui nous entoure heurte les convictions fondées sur la religion (définition du monde par l’autorité de la Tradition). Les planches anatomiques, les dissections, l’observation en médecine, la persistance de pratiques magiques, de la théorie des humeurs, les autorités que sont Hippocrate ou Galien que Vésale doit à contrecœur contredire, sont autant d’aspects permettant de mettre en évidence l’esprit de la Renaissance et de l’Humanisme.
 
Les modalités de diffusion de la science au XVIIIsiècle
Au XVIIIe siècle, périodiques, correspondances, académies et publications se multiplient et « le siècle des Lumières » part à la conquête d’une visibilité de la science dans l’espace public (œuvres de « vulgarisation » d’Émilie du Châtelet, de Voltaire sur Newton, cours publics de l’abbé Nollet…). Condorcet parle d’une « République des sciences » : il convient d’interroger cette réalité en étudiant la circulation des informations, les nouvelles pratiques, l’interférence des réseaux éditoriaux, académiques, épistolaires avec les réseaux idéologiques, géographiques, religieux et politiques.
 
Linvention de la machine à vapeur, une révolution technologique
Le choix de cette étude permet d’aborder davantage les techniques et de rappeler que dès la Renaissance les hommes prennent davantage conscience de l’intérêt de la machine. Les travaux de Léonard de Vinci peuvent être évoqués (recherches sur les engrenages, les roues de moulin), d’autant qu’il fit des essais sur la vapeur. Toutefois l'énergie hydraulique demeure alors la principale source d’énergie et le machinisme ne subit pas de « révolution ». Au contraire la machine à vapeur introduit au XVIIIe siècle un nouveau système technique. Celle-ci ne peut être réduite à un inventeur : James Watt apporte des perfectionnements majeurs aux travaux de Papin, Savery ou Newcomen. Sa réussite n’est pas seulement technique, son rôle amène autant à s’interroger sur la paternité des inventions (l’ingénieur et mécanicien écossais part d’une réflexion sur la machine atmosphérique de Newcomen, invente le condenseur…), que sur la relation au tissu industriel (association avec Matthew Boulton, propriétaire de la manufacture de Soho) et sur la question des brevets (brevet déposé par Watt en 1769 qui tombe dans le domaine public en 1800, construction par Périer en France d’une machine à double effet en 1790 qui copie celle de Watt). La machine à vapeur implique aussi une réflexion sur ses usages (transports, textile, minoterie…) et ses conditions de diffusion (entre 1776 et la fin du XIXe siècle sont construites à Soho près de 500 machines à vapeur diffusées dans l’industrie anglaise, la machine connaît aussi un essor Outre-Manche : pompe de Chaillot en 1781 pour puiser l’eau de la Seine destinée à l’alimentation de Paris…).

En 1ère STI2D, STL et STD2A : "Histoire du quotidien"

3e partie du programme :

« Histoire du quotidien »

 

Question obligatoire :

Vivre et mourir en Europe du milieu du XIXème siècle aux années 1960 (6 heures)

 
Passage de la fiche ressource éduscol :
La science en question
À la fin du XIXe siècle, la science se pense en mesure de résoudre tous les problèmes alors que la croyance religieuse perd de son influence. Mais le progrès technique est aussi facteur de destruction durant les deux conflits mondiaux, tandis que le scientisme est bousculé et remis en cause par Freud et la psychanalyse ou par Einstein et la relativité.
 
Sujet d’étude au choix :
« La pénicilline : du laboratoire à la société, naissance d’un médicament » (4 heures).
 
Commentaire du programme : On étudie la découverte de la pénicilline depuis les premières observations scientifiques (1870) jusqu’à son application thérapeutique au cours de la Seconde Guerre mondiale. On montre à la fois le fonctionnement de la recherche pharmaceutique et l’impact de ce médicament sur l’espérance de vie.

En 1ère ST2S : "Science, innovation technique, société" années 1850 - années 1950

La troisième partie du programme a pour titre :

Science, innovation technique, société - années 1850-années 1950

Question obligatoire (A) et sujets d'étude (B)

Notions

Commentaire

A - Un moment d'innovation : la deuxième révolution industrielle

Fordisme

Innovation

Propriété

Intellectuelle

Révolution

Industrielle

Système technique

On étudie l'émergence d'un nouveau monde industriel fondé sur l'électricité, le moteur à explosion et la chimie organique.
Son essor est intimement lié aux progrès des savoirs scientifiques et à la multiplication des innovations techniques qui s'enchaînent, transformant à la fois les produits et les procédés de production : on concrétise ce processus par la présentation d'un choix limité d'innovations emblématiques.
On dégage quelques-unes des caractéristiques des innovations étudiées : elles sont progressivement l'œuvre d'entreprises collectives - les laboratoires - plutôt que d'inventeurs isolés ; elles sont à l'interaction du travail et de stratégies d'un grand nombre d'acteurs ; elles peuvent être acclamées, mais aussi accueillies avec réticence, voire refusées ; elles sont de plus en plus encadrées (brevets, acceptation par la communauté scientifique).

 

B - Sujet d'étude au choix :

- Les Curie,
  une dynastie scientifique


- Le projet Manhattan :
  la science en débat


- La pénicilline :
 du laboratoire à la société,
 naissance d'un médicament

 

 

 

L'aventure scientifique marque la vie personnelle, professionnelle et publique des hommes et des femmes qui s'y engagent. L'étude de la famille Curie sur deux générations permet de le montrer.

On présente le projet Manhattan. On montre à cette occasion que l'utilisation de la science et de l'innovation technique soulève également la question de la responsabilité des scientifiques.

L'étude de la découverte de ce médicament célèbre, depuis les premières observations scientifiques en 1870 jusqu'à son application thérapeutique au cours de la Seconde Guerre mondiale, permet de montrer le fonctionnement de la recherche pharmaceutique : travail en laboratoire, mobilité des scientifiques, rôle de l'État et des industriels.