Le CBNBL et le Lycée des Flandres, une collaboration fructueuse

En 2016, le CBNBL et Lycée des Flandres d’Hazebrouck ont porté un projet « Biodiver’lycées » visant à favoriser la biodiversité au sein du groupe scolaire. En 2017, le Lycée a de nouveau sollicité le Conservatoire et financé quelques interventions dans l’établissement afin de  réaliser un suivi des chantiers antérieurs. L’ensemble des élèves terminales est venu au Conservatoire pour y traiter la partie du programme de SVT  « la vie fixée des plantes ».

En 2018 un nouvel appel à projet était lancé par la Région Hauts-de-France : « Générations + Biodiv ». C’est donc tout à fait naturellement que les deux partenaires ont décidé d’y répondre.

Ainsi, dans la continuité des actions déjà menées, il a été établi un programme d’actions se déroulant sur les heures « d’aide personnalisée » de 2 classes de 2de. Différentes actions ont été prévues sur l’ensemble de l’année: gestion et entretien de la mare, gestion de la zone de prairie fleurie, poursuite de l’inventaire botanique. En parallèle, les enseignants travaillent sur l’aménagement de jardins partagés sur un secteur situé entre le lycée et les immeubles à proximité.

Un temps fort déroulé le mardi 4 décembre quand le lycée de Flandres et le CBNBL sont venus en appui de l’Institut Agricole et de l’association la Casseline eux-mêmes partenaires dans un autre projet «Génération + Biodiv ». L’objectif était de planter 1200 arbres et arbustes pour favoriser les pollinisateurs. Ainsi, soixante-dix  élèves de l’enseignement général ont suivi les conseils de plantation de la trentaine d’élèves issus de l’enseignement professionnel. Deux approches différentes de l’enseignement se rencontraient pour un même but ; la  journée fût riche en échanges de savoir-faire sous le soleil, agrémenté d’un pique-nique dans la paille malgré les réticences initiales. Une bonne occasion de faire tomber des a priori !

Les nombreux média régionaux présents ont sollicité les élèves pour les interroger. D’abord intimidés, les élèves ont pris conscience de l’importance du travail réalisé. Leur action a ainsi encore davantage été valorisée. 

Ce type de projet permet de renouer le contact avec la nature ainsi que de développer de nombreuses compétences (s’informer, communiquer, organiser son travail, travail en équipe…). Les élèves se forment en tant que citoyen. En effet les personnalités se révèlent et le rapport particulier qui se crée entre l’équipe enseignante et les élèves permet de mieux les accompagner.  Enfin, il donne des pistes d’orientation et ouvre le champ des possibles... 

Les acteurs de l’EEDD sont nombreux en région, reste à monter les projets et trouver les financements.

Manuel Pirot et Thibault Pauwels